CNRI Femmes – Des femmes en Iran ont participé à des rassemblements de protestation d’épargnants spoliés et de personnel hospitalier à Téhéran, Racht (nord de l’Iran), Khorramabad (ouest de l’Iran), Ilam (ouest de l’Iran), Machad (nord-est de l’Iran) et Karaj (ouest de Téhéran).
Un groupe de femmes a participé à une manifestation devant l’une des succursales du crédit Melal à Khorramabad, capitale de la province de Lorestan dans l’ouest de l’Iran, le 24 juillet, après plusieurs jours de protestation. Les manifestants ont été escroqués par le crédit Arman-e Vahdat qui a siphonné leurs économies. Les manifestants ont forcé la banque à fermer ses portes.
Par ailleurs le 24 juillet, les femmes ont participé à un acte de protestation devant la branche Golsar du Crédit Caspian à Racht, dans le nord de l’Iran. Les manifestantes criaient à haute voix : « Rohani, Rohani, ça suffit de nous voler, nos poches sont vides ! »
Le même jour, des femmes ont participé à la manifestation du personnel hospitalier de l’hôpital Khomeiny, à Karadj, à l’ouest de Téhéran. Ils ont organisé un sit-in devant la salle d’urgence pour la deuxième journée consécutive pour réclamer les salaires impayés.
Mardi également, les épargnants spoliés de la coopérative Mehr Omid ont organisé une manifestation devant le gouvernorat d’Ilam dans l’ouest de l’Iran.
Le 22 juillet, des femmes ont participé à une manifestation d’épargnants spoliés par le Crédit Samen-al-Hojaj à Téhéran pour exiger le remboursement de leurs fonds.
Le même jour, à Machad, capitale de la province de Razavi Khorassan dans le nord-est de l’Iran, les épargnants spoliés par le crédit Caspian avaient prévu de manifester, mais ont été bloqués par la police et les unités spéciales de la ville. Les agents ont menacé les gens d’arrestations s’ils organisaient leur manifestation.
Le 22 juillet, les propriétaires des terrains de Kowsar, dont beaucoup de femmes, se sont rassemblés une nouvelle fois à Hachtgerd devant le gouvernorat, pour protester contre la confiscation de 1 400 parcelles de terrains par le régime.
Ces terres avaient été concédées aux employés de Kowsar il y a 26 ans, qui à leur pouvaient les vendre. 26 ans après, le régime prétend que les terres sont des territoires nationaux.