CNRI Femmes – Des parents et des proches des personnes arrêtées lors des manifestations de la Journée internationale du travail le 1er Mai en Iran se sont rassemblées devant la prison d’Evine, à Téhéran, le jeudi 2 mai, pour exiger leur libération inconditionnelle.
Des informations sur les manifestations de la Journée internationale du travail indiquent qu’au moins 15 femmes font partie des personnes arrêtées. Il s’agit de :
- Nahid Khodajou, 2. Nasrine Javadi, 3. Marzieh Amiri, 4. Samira Amiri, 5. Hosna Vijeh, 6. Neda Naji, 7. Zahra Tehranizadeh, 8. Azam Khezri, 9. Leila Nasservandi, 10. Samaneh Amiri, 11. Narguesse Shoja, 12. Atefeh Rangriz, 13. Elham Salehi, 14. Anisha Assadollahi, 15. Farahnaz Shiri.
Les forces de sécurité ont brutalisé les personnes arrêtées. Trois des femmes interpellées – Samaneh Taheri, Nahid Khodajou et Marzieh Amiri – ont été emmenées dans le quartier 209 de la prison d’Evine qui est sous le contrôle du sinistre ministère du Renseignement. Les autres femmes arrêtées ont été emmenées à la prison de Qarchak à Varamine en banlieue de la capitale.
Le 1er mai 2019, la présidente élue du CNRI, Maryam Radjavi, a appelé à une action urgente pour obtenir la libération des personnes arrêtées lors des manifestations de la Journée internationale du travail. Elle a exhorté les organisations internationales de défense des droits de l’homme et des droits des travailleurs à condamner les politiques du régime des mollahs contre les travailleurs.
Amnesty International a également exhorté les autorités iraniennes à libérer sans condition les personnes arrêtées. Selon Amnesty International, sur la base du droit international, ces arrestations sont considérées comme illégales et arbitraires.
Toujours le jeudi 2 mai 2019, le rassemblement d’un groupe d’épargnants spoliés par le Crédit Padideh Shandiz a été attaqué par des agents de police. Les épargnants spoliés protestent depuis plusieurs jours mais n’ont obtenu aucune réponse à leurs demandes.
Sur la base d’informations complémentaires issus des manifestations de la Journée des enseignants, Mme Monireh Abdi, épouse d’Ismail Abdi, enseignant militant emprisonné, a été brutalisée par les forces de sécurité et blessée au bras et au genou gauche.