Le régime misogyne Iranien a publiquement fouetté une prisonnière le 27 avril dans le comté de la Golpāyegān,
dans la province d’Esfahan. Le fascisme religieux qui gouverne l’Iran a intensifié l’oppression dans les dernières semaines afin de prendre le contrôle de la société et, comme d’habitude, les femmes font les frais de cette pression et de cette oppression.
Par conséquent, les forces de sécurité et de répression de Téhéran ont annoncé le 16 avril une nouvelle tournée de répression sous le prétexte de lutte mal voilée : « Depuis le matin, les officiers de police formés en patrouilles ont été déployés dans divers secteurs de la capitale et feront face aux mal-voilées… » (Agence de presse de l’ISNA – 16 avril).
Le 18 avril, Hossein Sajedinia, chef des forces de sécurité de Téhéran, a fait le rapport d’un nombre important de 7000 patrouilles clandestines doublées. Il a confirmé son entière autorité sur cette force et, parlant de leurs responsabilités, a notifié : « cette force de police de 7000 officiers, est entraînée et ils sont également des gardiens de la loi et sont compétents pour mener ces actions. »
Sadeq Larijani, dirigeant du système judicaire du régime, a menacé les femmes de châtiments et affirmé : « Toutes celles qui brisent les normes par ignorance ou erreur devraient savoir qu’elles sont obligées de respecter les droits des autres ; et même si personnellement elles ne croient pas en la loi elles doivent toujours la respecter. Etre mal voilée ou ne pas en mettre du tout est un crime et son châtiment est spécifié par la loi. » (Jam-e Jam – 25 avril)
Mme Sarvnaz Chitsaz, présidente du Comité des Femmes du Conseil National de la Résistance, a condamné les mesures brutales et archaïques prises contre les femmes et notifié : « le régime antihumain et misogyne des mullahs essaie d’endiguer les protestations sociales en augmentant la pression et en usant de plans répressifs. Les femmes jouent toujours un rôle important dans ces protestations, en sont l’avant-garde et la principale force derrières elles. Toutefois, les femmes Iraniennes et la jeunesse devraient se lever contre cette brutalité archaïque afin de la neutraliser et faire face aux plans oppressifs du régime pour le forcer à battre en retraite. »
Le Comité des Femmes du Conseil National de Résistance d’Iran
29 Avril 2016