CNRI Femmes – Sholeh Pakravan, militante contre la peine de mort et dont la fille Reyhaneh a été cruellement exécutée, a récemment écrit au sujet de
la condamnation à mort d’un prisonnier politique kurde Shahram Ahmadi.
«J’ai rencontré quatre membres de la famille de ce jeune homme l’année dernière. Son père ne pouvait plus marcher et son frère et sa sœur n’allaient pas mieux. Cependant, sa mère cherchait un moyen de sauver son fils chéri. Son fils qui est resté pendant des années incarcéré. Cette femme a perdu son fils cadet Bahram dans une nuit sombre et froide alors qu’il avait à peine 19 ans, et maintenant c’est son deuxième fils est sur le point d’être exécutés. »
«Je souhaite sauver cette femme de ce calvaire. Je pense que le seul moyen c’est que nous disions tous «Non aux exécutions ». Nous devons saisir toutes les occasions pour protester contre les exécutions et délier le nœud coulant du cou d’un prisonnier. Nous devons faire tout notre possible pour arrêter les rouages de cette machine à assassiner. Pour abolir la peine de mort, nous avons besoin de coopérer et nous devons être solidaires. Comment vivre dans le troisième millénaire alors que nous savons que chaque exécution est un acte de barbarie, nous devons dire NON aux exécutions. »
La fille de Mme Pakravan, Reyhaneh Jabbari, jeune architecte d’intérieur de 26 ans, a été exécutée en octobre 2014, pour avoir tué l’homme qui tentait de la violer, en légitime défense.