CNRI Femmes – La prisonnière politique en Iran, Maryam Akbari Monfared, emprisonnée à Evine à Téhéran, a envoyé une lettre ouverte pour protester contre l’absence de réaction des autorités face à la grève de la faim de ses anciennes co-détenues, Atena Daemi et Golrokh Iraee. Elle a écrit dans sa lettre :
« Depuis la prison d’Evine, je tends la main de derrière des murs de béton vers les organisations internationales et les instituts des droits humains pour implorer tous ceux dont le cœur bat pour que l’humanité entende les cris des mères de Golrokh (Iraee) et d’Atena (Daemi). Les espoirs des mères dépendent de votre aide.
« Tout le monde connaît l’expression “grève de la faim”. Mais il y a une grosse différence entre entendre ces mots et voir souffrir des personnes en grève de la faim. Elles subissent une vague de douleur et le corps fond peu à peu. Elles n’ont pas d’autre moyen que de continuer leur chemin. Elles s’affaiblissent physiquement tous les jours, mais deviennent aussi chaque jour de plus en plus déterminées. »