CNRI Femmes – Une femme emprisonnée pour la deuxième fois en Iran, dans le cadre d’une mesure extrajudiciaire, pour avoir protesté contre le voile obligatoire, a entamé une grève de la faim.
Mme Shaparak Shajarizadeh a été arrêtée le 8 mai 2018, avec son fils de 9 ans, dans la ville de Kachan, dans la province centrale iranienne d’Ispahan.
Son fils a été libéré quelques heures plus tard, mais elle est toujours écrouée.
Mme Shajarizadeh sera jugée le 10 juin à Téhéran pour “violation du voile (obligatoire)” et “promotion de la corruption”.
Les Iraniennes font immédiatement l’objet d’arrestations violentes et de détentions si elles ne se conforment pas au code vestimentaire et au voile obligatoire, tandis que ceux qui ont attaqué des femmes à l’acide et qui volent les économies des épargnants dans des établissements de crédit financiers corrompus ne sont jamais sanctionnés et restent en liberté.
La commission des Femmes du Conseil national de la Résistance iranienne condamne vivement les arrestations de femmes et de filles iraniennes sous prétexte qu’elles seraient ‘mal-voilées » et pour avoir protesté contre le voile obligatoire. Elle exhorte les organisations internationales et les autorités défendant les droits humains et les droits des femmes à prendre des mesures urgentes pour la libération immédiate et inconditionnelle de ces femmes.
Lors de sa visite au Conseil de l’Europe à Strasbourg en janvier 2018, la Présidente élue du CNRI, Maryam Radjavi, a appelé les Etats membres de l’UE à adopter des mesures efficaces pour contraindre la dictature religieuse à mettre fin à l’asservissement des femmes et à abolir le voile obligatoire.