CNRI Femmes – Le 5 janvier 2019 en Iran, la famille du prisonnier politique Baha’eddine Ghassemzadeh a été insultée et humiliée par le gardien de prison, Hossein Sobhani, lors d’une visite à la maison d’arrêt centrale d’Oroumieh dans le nord-ouest de l’Iran.
Le gardien de prison a insulté et manqué de respect à la femme et aux filles du prisonnier politique dans le parloir devant lui et durant la réunion familiale. Cela a mis M. Ghassemzadeh hors de lui et a conduit à un affrontement physique entre le prisonnier politique et le gardien.
Informées du comportement irrespectueux du gardien, les autres familles venues rendre visite à leurs proches emprisonnés ont apporté leur soutien au prisonnier politique et à sa famille, ce qui a contraint le directeur à entrer au parloir et à prétendre avoir donné un avertissement au gardien.
Après les visites, le directeur de la prison centrale d’Oroumieh a convoqué le prisonnier politique Baha’eddine Ghassemzadeh et lui a dit qu’il avait commis une infraction et qu’il avait transformé le parloir en « cabaret ». Le prisonnier politique a vivement réagi à ce nouvel outrage ce qui l’a conduit en cellule d’isolement.
Hamzeh Boroujeni, le directeur général des prisons, a eu une approche similaire lorsqu’il a dit à ce prisonnier politique : « Le directeur a eu raison. Vous avez tous commis un délit, et le parloir était comme un cabaret. Et les gardiens réagissent ! » Pour faire taire le prisonnier politique, il a poursuivi en disant : « Je sais que vous avez un téléphone portable et que vous allez diffuser la nouvelle aux médias des Moudjahidine [du peuple d’Iran, OMPI] et du Parti démocratique. »
Selon certaines informations, après le transfert de Baha’eddine Ghassemzadeh en isolement, il aurait entamé une grève de la faim pour protester contre les agissement du directeur de la prison d’Oroumieh.