CNRI Femmes – Environ 88 % des femmes chefs de famille en Iran qui ont droit à une aide gouvernementale pour l’alimentation des femmes enceintes et allaitantes ont été exclues de ce plan. Selon le Vice-ministre des coopératives, du travail et de la protection sociale du régime des mollahs, à peine 5 000 des 40 000 femmes chefs de famille, qui étaient censées être couvertes par le plan de prévention de la pauvreté pour les femmes enceintes et allaitantes, ont été incluses dans le plan, soit seulement 12,5 %.
Lors de la cinquième réunion du comité de coordination du groupe de travail sur l’autonomisation des femmes chefs de famille qui s’est tenue le 12 février 2019, le Vice-ministre des coopératives, du travail et de la protection sociale, Ahmad Maidari, a déclaré : « 40 000 de ces femmes ont été présentées par le ministère de la Santé et de l’Education médicale pour être couvertes par le plan de prévention de la pauvreté pour femmes enceintes et allaitantes, mais, en raison de ressources financières insuffisantes, seules 5 000 femmes y sont inscrites ». (Agence IRNA, 12 février 2019)
Zohreh Ashtiani, secrétaire de la Faction de la Famille au parlement des mollahs (Majlis), avait déjà déclaré : « Le budget alloué aux femmes chefs de famille a été réduit de 39% dans le budget de cette année (exercice financier iranien 1397 [2018]), alors que le budget d’autres organes dites culturelles a doublé ou est resté le même ». (Journal Shahrvand du 10 juillet 2018)
L’organisation social a déclaré que le nombre de femmes chefs de famille en Iran a augmenté de 60 300 par an au cours des dix dernières années. Cela s’est traduit par une augmentation cumulative du nombre total de femmes chefs de famille en Iran, qui représentait 9,5 % de la population totale de l’année iranienne 1380 (mars 2001-mars 2002) mais a atteint 12,1 % dix ans plus tard, dans l’année iranienne 1390. Selon Zohreh Ashtiani, la pauvreté est la principale raison de l’augmentation du nombre de ces femmes.
Selon les statistiques annoncées par l’Organisation de protection sociale et le Comité de secours, environ 3 millions et 100 femmes chefs de famille ont été répertoriées en Iran, dont 500 000 (soit 16%) ont moins de 20 ans. L’incapacité de s’attaquer à la situation de ce groupe de femmes a causé de nombreux maux sociaux irréparables. Les autorités ont avoué que la pauvreté en Iran s’est féminisée.