CNRI Femmes – De plus en plus de femmes se suicident en Iran en raison de la pauvreté et du dénuement, certaines emmenant leurs jeunes enfants avec elles.
Le 6 mars 2019, une famille de trois personnes dans la misère s’est aspergée de kérosène et s’est immolée dans un terrible incident. La mère, Fereshteh Kahrarian, âgée de 30 ans, enceinte, est décédée laissant derrière elle son mari et son jeune enfant gravement brûlés. Son fœtus de six mois a été sorti de son ventre et placé dans un incubateur.
Le dimanche 3 mars 2019, Leila Ramezani, 24 ans, qui s’était immolée par le feu, est décédée à l’hôpital. Elle était originaire de Salass-e Babajani, l’une des régions de l’ouest de l’Iran les plus durement touchées par le séisme de novembre 2017. Leila Ramezani était mariée et avait un enfant d’un an. Elle s’est suicidée à cause de son extrême pauvreté.
Le 1er mars 2019, à Sarpol-e Zahab, Parissa Nazari, 25 ans, mariée et mère de deux enfants, s’est suicidée en se pendant. Sarpol-e Zahab a été le centre du tremblement de terre l’année dernière.
Le 24 février 2019, une jeune femme du nom de Shab-bou Bayazid-Panah et une femme de 44 ans du nom de Sargol Azizi se sont suicidées en se pendant, la première dans un village Mahabad et la seconde à Javanroud.
Le 20 février 2019, une femme enceinte de 22 ans, Pershang Karimi, s’est ôté la vie en se pendant à Sarpol-e Zahab.
Récemment, de plus en plus de femmes se suicident à cause de la pauvreté.
Le mois dernier, le 10 février 2019, une jeune femme du nom de Zahra Rahmati, a choqué tout le monde en tuant d’abord ses deux enfants de 6 et 3 ans, puis en se pendant dans un des villages de Kermanchah. Elle a mis fin à sa vie à cause de la pauvreté.
Une source kurde a récemment rapporté qu’une centaine de femmes se sont suicidées dans quatre provinces de l’ouest de l’Iran en un an, de mars 2018 à mars 2019. Trente-deux de ces femmes avaient moins de 18 ans.