CNRI Femmes – Les épargnants spoliés, les étudiants et les employés escroqués par la société Saham-e Edalat ont mené des manifestations les 10 et 11 mars 2019, avec un rôle actif des femmes de premier plan dans chacun de ces mouvements de protestation.
Le 11 mars 2009, un groupe de clients spoliés par le crédit Padideh Shandiz a organisé un rassemblement de protestation devant la présidence des mollahs, rue Pasteur. Les femmes ont joué un rôle actif dans cette protestation.
Le même jour, des étudiants de l’université technologique Khajeh Nasir Toussi de Téhéran ont lancé un rassemblement de protestation et signé une pétition contre la répression de leurs droits.
Un groupe de représentants de diplômés universitaires a organisé un rassemblement de protestation devant le bâtiment du ministère des Sciences à Téhéran, le lundi 11 mars 2019. (Agence ILNA du 11 mars 2019)
Toujours le lundi 11 mars 2019, un groupe d’employés du ministère du Djihad de l’Agriculture, dont un certain nombre de femmes, se sont rassemblés dans l’ancien bâtiment du ministère pour protester contre la non-augmentation de leurs primes. (Agence ILNA du 11 mars 2019)
Le même jour, un groupe d’employés de la société Saham-e Edalat, une fois de plus réunis devant le ministère de l’Economie et des Finances, a protesté contre le statut indéterminé de leur emploi et ont réclamé leurs salaires non payés. Les manifestants actifs ont déclaré que cette série de manifestations à Téhéran a commencé il y a environ une semaine, pour réclamer 48 mois d’arriérés de salaires, mais jusqu’à présent, malgré leurs promesses, les autorités n’ont pas donné de réponse convaincante. Cette série de manifestations qui a commencé le 5 mars 2019 devant le bâtiment de la privatisation et le ministère de l’Economie, est entrée dans sa septième journée lundi. (Agence ILNA du 11 mars 2019)
Le dimanche 10 mars, un groupe d’acheteurs de véhicules de la Kerman Motor Company, s’est une fois de plus réuni devant le ministère de l’Industrie, des Mines et du Commerce à Téhéran pour protester contre le surplus de prix qui leur a été annoncé alors qu’ils ont déjà payés et qu’on ne leur a livré aucun véhicule.