CNRI Femmes – La nageuse Elham Sadat Asghari, détentrice d’un record du monde, ne reçoit aucune forme de soutien gouvernemental en Iran.
Selon cette nageuse iranienne dont les records du monde ont été enregistrés par le Guinness, elle ne bénéficie d’aucune forme de soutien de la part de la théocratie. Dans une interview accordée à l’agence de presse officielle IRNA, elle a déclaré : « Les gens comme moi qui établissent des records du monde le font sans avoir d’entraîneur et sans recevoir le moindre soutien de la Fédération. Nous devons même payer de notre poche les frais pour aller dans les camps d’entraînement. »
Le père de cette nageuse a également affirmé : « J’ai toujours fait de mon mieux pour que ma fille réussisse. Je n’ai jamais perdu un instant. J’ai même vendu trois voitures pour subvenir à ses besoins. Bien que ma fille ait établi de nouveaux records du monde et fait la fierté de l’Iran, elle n’a reçu ni soutien ni encouragement. » (Agence IRNA – 12 juin 2019)
Elham Sadat Asghari, 35 ans, a établi un record du monde pour la première fois en 2017 en nageant 4200 mètres avec les mains attachées en mer. Puis elle a établi un autre record en Italie en nageant 3500 mètres avec des mains menottées.
La deuxième fois en 2019, elle a établi un record plus élevé de natation sur une distance de 5.488 mètres avec menottes et son nom a été enregistré par le Guinness pour une seconde fois.
Auparavant, la commission des Femmes du CNRI avait écrit sur les conditions déplorables de l’équipe féminine iranienne d’aviron à Bandar Abbas. Ces sportives doivent marcher dans la boue mélangée aux eaux des égouts pour monter dans leur bateau. Tout leur zone d’exercice est couverte de coquilles tranchantes qui les blessent aux pieds. Il n’y a ni poubelle ni de robinet d’eau pour qu’ils puissent se laver les mains et les pieds après leur exercice. Ils doivent acheter leurs propres rames. Le bateau donné à l’équipe féminine iranienne d’aviron est un bateau d’occasion qui a été utilisé pendant dix ans à Téhéran et qui a été réparé à plusieurs reprises. Le bateau pèse environ 200 kg et n’a pas de remorque à roues pour son transport, donc les membres de l’équipe féminine iranienne d’aviron doivent le porter jusqu’à la zone d’entrainement par leurs propres moyens.