CNRI Femmes – Selon des informations récemment publiées sur les sites officiels en Iran, des divisions de patrouilles du vice ont été lancées dans la province de Khorassan-Razavi, dans le nord-est du pays, pour sévir davantage contre les femmes.
Le 24 juin 2019, Gholami, chef des affaires provinciales du quartier-général des patrouilles du vice de la province de Khorassan-Razavi, a déclaré : « Concernant la formation des divisions de patrouille du vice, la province sera divisée en 60 secteurs, 50 pour cent de ces zones seront dans le centre de la province et feront office de groupes de dépistage. » Jusqu’à présent, 12 secteurs ont commencé leur travail avec plus de 8 000 agents et, à la fin de l’année, les divisions de patrouille de moralité seront dans toutes les villes de la province », a-t-il ajouté.
Il a expliqué que cette année, tous les organes exécutifs sont tenus de mettre en place ce dispositif. (Club des jeunes journalistes – 24 juin 2019)
Le mollah Youssef Tabatabaï-Nejad, imam du vendredi d’Ispahan, a également déclaré que la milice du Bassidj devra s’engager à promouvoir la vertu et à prohiber le vice auprès des femmes « mal-voilées ». « L’atmosphère de la ville devra se diriger vers le voile et la chasteté, nous devons lutter avec force contre les infractions », a-t-il martelé en soulignant la nécessité de lutter contre les mal-voilées. (Agence Tasnim – 12 juillet 2019)
Auparavant, un commandant du corps des gardiens de la révolution de la province de Guilan (nord de l’Iran) avait annoncé le lancement d’un groupe de miliciens du Bassidj fort de 2 000 personnes pour sévir contre les femmes « mal-voilées ».
Mohammad Abdollahpour, le commandant de la Force Qods de la province de Guilan, a annoncé en juin dernier qu’ « un nouveau chapitre de promotion de la vertu et de prohibition du vice avait commencé dans la province du nord et 2 000 unités de la milice du Bassidj vont donner des procès-verbaux et prendre des mesures contre ce qu’ils jugeaient incorrect dans la société. La question du voile et de la chasteté n’est pas une question ordinaire, mais une question politique et de sécurité pour le pays. » (Agence Mehr – 4 juin 2019)