CNRI Femmes – La Troisième Commission de l’Assemblée générale des Nations Unies a condamné pour la 66ème fois les violations flagrantes des droits de l’homme en Iran.
La Troisième Commission de l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté une résolution avec 84 votes positifs le jeudi 14 novembre 2019, condamnant les violations graves et systématiques des droits humains en Iran.
Mme Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), s’est félicitée de l’adoption de cette 66e résolution de l’ONU.
Les responsables de la majorité des crimes auxquels la résolution fait référence sont ceux-là mêmes qui commettent des crimes contre l’humanité depuis quatre décennies, en particulier le massacre de prisonniers politiques en 1988. Mme Radjavi a ajouté que cette résolution réaffirme l’impératif incontestable que les dirigeants criminels de ce régime médiéval doivent cesser de jouir de l’impunité et être tous jugés pour 40 ans de crimes contre l’humanité.
La Troisième Commission de l’Assemblée générale des Nations Unies s’est déclarée gravement préoccupée « par la fréquence alarmante de l’imposition et de l’exécution de la peine de mort » en Iran et a exprimé son inquiétude face au recours « généralisé et systématique » aux arrestations et détentions arbitraires, aux conditions de détention et à la discrimination contre les femmes.
L’article 17 de la résolution exhorte vivement le régime iranien à éliminer, en droit et dans la pratique, toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes et des filles et autres violations de leurs droits fondamentaux et à prendre des mesures pour protéger les femmes et les filles contre la violence et leur assurer une même protection et un même accès à la justice, à s’attaquer au problème préoccupant que constitue le nombre croissant de mariages d’enfants, de mariages précoces et de mariages forcés, comme l’a recommandé le Comité des droits de l’enfant, à promouvoir, à soutenir et à permettre la participation des femmes aux prises de décisions, notamment politiques, et, tout en reconnaissant que les femmes sont nombreuses à être inscrites dans des établissements d’enseignement de tous niveaux en République islamique d’Iran, à lever les restrictions qui les empêchent de participer, au même titre que les hommes, à tous les aspects de l’enseignement et à promouvoir la participation des femmes au marché du travail et dans tous les domaines de la vie économique, culturelle, sociale et politique, sur un pied d’égalité avec les hommes, y compris en leur permettant d’assister et de participer à des manifestations sportives ».
Dans son article 18, la résolution demande au régime iranien de « libérer les défenseuses des droits de la personne qui se retrouvent derrière les barreaux pour avoir exercé leurs droits, y compris le droit à la liberté d’association et de réunion pacifique et le droit à la liberté d’expression et d’opinion, et de prendre les mesures énergiques et concrètes qui s’imposent pour les protéger et leur garantir le plein exercice de tous leurs droits fondamentaux ».