CNRI Femmes – En raison de la pauvreté et des loyers élevés en Iran, les femmes chefs de famille sont contraintes de déménager et de s’installer dans des bidonvilles.
Reconnaissant le coût excessif de la vie dans les grandes villes et la flambée des loyers, l’agence de presse officielle ROKNA a affirmé que la classe moyenne n’a pas d’autre choix que de « s’installer dans les banlieues de la ville ». (Agence de presse publique ROKNA – 15 décembre 2019)
Les femmes chefs de famille sont les premières victimes de cette crise qui sont forcées de quitter les villes et de s’installer dans les bidonvilles pour échapper à une misère encore plus noire et à la vie chère. Cela entraîne des préjudices sociaux endémiques, comme la menace pour la sécurité de leurs enfants et d’eux-mêmes.
Azar Mansouri, militante des droits des femmes en Iran, a déclaré : « Les femmes et les enfants subissent davantage de pressions, de discriminations, d’abus et de préjudices dans les sociétés en impasse ou confrontées à des sanctions et à des guerres. »
Abordant les problèmes des femmes qui sont poussées dans les bidonvilles, elle a ajouté : « Ce qui est évident, c’est que les femmes sont écrasées par un lourd fardeau et qu’elles ont besoin de plus de soutien pour éviter des préjudices irréparables dans leur vie. L’absence d’un système social complet pour les femmes (en particulier pour les celles victimes de violence) peut causer encore plus de préjudices qui s’étend au-delà de ce secteur et affectent aussi d’autres secteurs de la société. » (L’agence de presse ROKNA – 16 décembre 2019)
Les autorités en Iran sont conscientes de la situation des femmes qui vivent dans les bidonvilles, mais ne font rien pour les femmes chefs de famille et ne comptent pas faire quoi que ce soit. Auparavant, la députée Zahra Sa’i avait admis que 1 400 femmes chefs de famille avaient été éliminées de la liste des familles qui reçoivent des subventions. (Site officiel Aftab, – 29 septembre 2019)