CNRI Femmes – Amnesty International a lancé un appel public en faveur de la libération des personnes arrêtées arbitrairement lors du soulèvement de novembre en Iran.
Le 28 décembre 2019, Amnesty International a mis en garde contre la possibilité que des manifestants détenus en Iran soient torturés et maltraités et a lancé un appel public à la libération des manifestants détenues arbitrairement.
Amnesty International a déclaré que les autorités ont arrêté des milliers de manifestants ainsi que des journalistes, des étudiants et des défenseurs des droits humains pour les empêcher de s’exprimer sur la répression impitoyable qui sévit en Iran. Des enfants âgés d’à peine 15 ans ont été arrêtés et sont détenus aux côtés d’adultes dans des prisons réputées pour la torture. Les détenus ont été soumis à la torture et à d’autres mauvais traitements ; ils ont été battus, frappés à coups de poing, de pied et fouettés par les forces de sécurité. Beaucoup se voient refuser l’accès à leur famille et à leurs avocats.
La Résistance iranienne avait précédemment annoncé que le nombre de personnes tuées est beaucoup plus élevé que 1 500, qui est une estimation prudente. Le lundi 23 décembre 2019, Reuters a rapporté que 1 500 personnes ont été tuées en Iran en moins de deux semaines de troubles qui ont commencé le 15 novembre, dont environ 400 femmes et 17 adolescents.
L’appel d’Amnesty International a été lancé alors que des arrestations arbitraires sont le lot du quotidien en Iran.
Dans un cas, le chef de la police de la province de Guilan a annoncé que quatre personnes ayant provoqué des manifestations avaient été arrêtées à Racht. Une femme de 31 ans figure parmi les personnes détenues. (Agence Tasnim, 26 décembre 2019)
Par ailleurs, lors d’une cérémonie à la mémoire dede Navid Behboudi, l’une des victimes du soulèvement de novembre, trois femmes ont été arrêtées dans un village de Some’eh Sara, dans la province de Guilan. Les trois militantes des droits des femmes, Mahrokh Rousta, Jelveh Javaheri et Forough Samei-Nia, sont toujours en détention et n’ont pas été libérées.