CNRI Femmes – En raison d’un manque d’emplois appropriés, les infirmières hospitalières deBabol, dans le nord de l’Iran, doivent travailler sur des contrats temporaires sans aucun avantage ni assurance, et leurs petits salaires servent à couvrir les frais de transport, ne leur laissant rien pour les autres besoins essentiels.
Hadi Rezazadeh, secrétaire exécutif de la Maison des travailleurs d’Amol, a expliqué que « les infirmières hospitalières de Babol travaillent avec des contrats de 89 jours ». Ces infirmières sont embauchées dans divers hôpitaux publics sur la base de contrats de 89 jours et non de 90 jours qui obligeraient par la loi les employeurs à les embaucher définitivement et à leur octroyer une assurance santé, retraite et des allocations sociales.
Les infirmières hospitalières travaillent 100 heures par mois, y compris leur tour de garde de nuit. Mais elles ne reçoivent que 700 000 tomans (53,70 €) par mois. Les infirmières qui sont embauchées sur une base permanente reçoivent 2,5 millions de tomans par mois (194 €) et 800 000 tomans (62,70 €) en avantages sociaux, ce qui représente 3,3 millions de tomans (257 €).
Plus de 50 % de ces résident dans des villages de la banlieue de Babol, et elles doivent payer leur transport tous les jours. Compte tenu de la hausse des tarifs, elles doivent payer au moins 400 000 tomans pour aller travailler. Ce qui reste de leur salaire n’est pas suffisant pour couvrir leurs besoins de base.
Hadi Rezazadeh a déclaré : « Ces infirmières travaillent et vivent dans de très mauvaises conditions, mais aucun organisme gouvernemental ne s’occupe de leurs problèmes. L’une des principales demandes des infirmières a toujours été d’éliminer la discrimination dans l’emploi. »
Rezazadeh a ajouté : « Ces sont obligées d’accepter ces emplois, car elles n’ont pas d’autre moyen et il n’y a pas d’autre emploi convenable. » (Agence ILNA – 28 décembre 2019)
Dans une autre nouvelle, Mohammad Mirzabeigi, directeur général de l’Organisation des infirmières, a déclaré que les infirmières n’ont pas reçu de salaire depuis 8 à 22 mois. Dans une ville défavorisée comme Gachsaran, les heures supplémentaires et les salaires des infirmières n’ont pas été payés depuis 22 mois. (Site Arman-e Melli, 2 janvier 2020)