CNRI Femmes – Le domicile de la journaliste et militante des droits des femmes, Moloud Hajizadeh, a été perquisitionné par des agents des services de renseignement des pasdarans le lundi 3 février 2020.
Après une fouille approfondie de sa maison, les pasdarans lui ont confisqué téléphones portables, ordinateurs portables, tablettes, carte d’identité et certains livres.
Une fois la fouille de la maison terminée, les pasdarans ont demandé à Moloud Hajizadeh de se présenter pour des interrogatoires, dont la date et le lieu seront annoncés ultérieurement.
La journaliste a été condamnée à deux ans de prison et à une amende de 4 millions de tomans par la branche 26 du tribunal révolutionnaire de Téhéran pour propagande contre l’État et trouble de l’opinion publique.
Elle avait été arrêtée et transférée à la prison d’Evine le 15 juillet 2019, après avoir été déférée au bureau du procureur des services de renseignement de Téhéran pour sa dernière défense et sa dernière audience de mise en liberté sous caution. Après que ses accusations aient été déclarées, elle a été temporairement libérée jusqu’à la fin de ses poursuites, moyennant une caution de 250 millions de tomans, le 16 juillet 2019.
Le régime iranien dispose de divers organes de répression qui procèdent à des arrestations arbitraires. Les différents organes sont la Force de sécurité de l’Etat (police), le Corps des gardiens de la révolution, la milice du Bassidj, voire les comités disciplinaires des universités, etc. Ils ont formé un réseau pour entraver la liberté d’opinion, d’expression et de réunion.
Par ailleurs, la militante des droits civils Fatemeh Sepehri a été condamnée à 6 ans de prison.
De même, la militante des droits civils de Tabriz, Nasim Sadeghi, a été condamnée à 6 mois de prison avec sursis par la Cour d’appel de la province d’Azerbaïdjan le lundi 3 février 2020.