CNRI Femmes – La militante civile Rezvaneh Ahmad-Khanbeigui a été condamnée à six ans de prison supplémentaires le dimanche 2 février 2020.
Le procès de la militante civile Rezvaneh Ahmad-Khanbeigui s’était tenu la veille, le samedi 1er février 2020, au Tribunal de la révolution de Téhéran présidé par le sinistre juge Amouzadeh pour examiner les accusations portées contre elle par les services de renseignement du Corps des gardiens de la révolution (pasdarans).
Pour avoir participé aux manifestations contre la hausse du prix du carburant en novembre 2019, la militante civile Rezvaneh Ahmad-Khanbeigui a été accusée de “collusion et association contre la sécurité nationale et internationale” et de “propagande contre l’État”.
Auparavant, la militante civile Rezvaneh Ahmad-Khanbeigui avait été condamnée à 4 ans et 5 mois de prison par la branche 26 du tribunal révolutionnaire de Téhéran présidé par le juge Iman Afshari, pour “collusion et rassemblement contre la sécurité nationale” et “propagande contre l’Etat”. Le verdict a été confirmé par la Cour de révision.
Rezvaneh Ahmad-Khanbeigui a été détenue dans le quartier 2A des pasdarans de la prison d’Evine du 17 novembre au 12 décembre 2019. Puis, elle a été transférée dans le quartier des femmes de la prison d’Evine.
Née en 1990, Mme Ahmad-Khanbeigui souffre d’épilepsie et d’autres maladies nerveuses et a besoin de médicaments spéciaux. Sa famille est préoccupée par son état de santé.
Deux militantes civils kurdes restent en prison
![La militante civile Rezvaneh Ahmad Khanbeigui condamnée à six ans de prison](https://women.ncr-iran.org/fr/wp-content/uploads/2020/02/Farzaneh-Jalali-294x300-1.jpg)
La militante civile kurde Farzaneh Jalali a été condamnée à un an de prison par le tribunal révolutionnaire de Kermanchah pour “propagande contre l’État”. Son procès s’est tenu le 15 novembre 2019. Mme Jalali est diplômée en anthropologie de l’université de Téhéran. Bien qu’elle soit arrivée sixième au concours d’admission aux études supérieures, elle a été privée de la possibilité de poursuivre ses études. Farzaneh Jalali menait des activités dans les domaines des droits de l’enfant et des droits de la femme.
![Jhaka Esma'ili](https://women.ncr-iran.org/fr/wp-content/uploads/2020/02/Jhaka-Esmau2019ili-217x300-1.jpg)
Jhaka Esma’ili, une autre militante civile kurde de Boukan, a aussi été emmenée en prison pour purger sa peine de trois mois, le mercredi 29 janvier 2020.