CNRI Femmes – Le manque de 12 000 salles de classe dans la province de Téhéran en a fait l’un des problèmes les plus importants du secteur de l’éducation. Anoushirvan Mohseni Bandpay, le gouverneur de Téhéran, a reconnu cette crise. (Agence de presse publique ISNA – 9 février 2020)
Abordant la question de la pénurie d’espace éducatif à Téhéran, Ali Shahri, directeur général de l’Organisation pour la rénovation des écoles de Téhéran, a déclaré : “En moyenne, le nombre d’élèves par classe est de 35 ; dans certains cas, il y a jusqu’à 45 élèves dans une seule classe. En outre, de nombreuses écoles et salles de classe de Téhéran sont délabrées et ont donc grandement besoin de réparations”. (Site du Club des jeunes – 9 février 2020)
Le directeur général de l’Organisation pour la rénovation des écoles avait précédemment reconnu que les élèves iraniens disposaient de 3 mètres carrés d’espace éducatif en moins par rapport aux normes internationales. (Agence ISNA – 27 juin 2019) h
La norme internationale pour chaque étudiant est de 8,4 mètres carrés. En Iran, la moyenne est de 5,2 mètres carrés par étudiant.
Le manque d’accès aux installations éducatives – ou plus simplement, le manque d’écoles et de salles de classe – est un facteur critique qui empêche les étudiants de fréquenter l’école. Ce problème est encore plus répandu pour les écolières dont les familles leur interdisent souvent de parcourir de longues distances pour aller à l’école. Dans de nombreux cas, les enfants ont accès à une école primaire locale ; cependant, il n’y a pas d’école secondaire dans la région. Ainsi, de nombreux élèves, en particulier les filles, sont contraints d’abandonner leurs études et ne peuvent pas fréquenter le lycée. (Site Eghtessad – 21 août 2019)
Par ailleurs, dans la province du Khouzistan, quelque 1 300 salles de classe sont faites de pierres. Le directeur général de la rénovation, du développement et de l’équipement des écoles de cette province a admis que sur les 1 300 salles de classe, environ 80 doivent être reconstruites en raison de leur état de délabrement avancé. Ces écoles présentent un réel danger pour les élèves. (Site du Club des jeunes journalistes – 6 février 2020)