CNRI Femmes – Anis Saadat, jeune écrivaine et cinéaste, est en garde à vue dans les locaux des services de renseignement de Chiraz en Iran. Elle court un risque sanitaire élevé de développer un lupus, mais on lui refuse tout traitement.
Les parents d’Anis Saadat n’a pas pu la rencontrer et ils sont très inquiets pour sa santé, compte tenu de sa maladie. Le lupus peut entraîner une pleurésie et une insuffisance rénale.
Le 12 janvier 2020, Anis Saadat a participé à un service commémoratif à Chiraz pour les victimes du crash de l’avion ukrainien abattu par des missiles des gardiens de la révolution début janvier. Elle et un collègue ont ensuite été arrêtés par le service de renseignement de Chiraz. La jeune femme, née en 1989, est titulaire d’une maîtrise en psychologie. Elle est connue comme une écrivaine et scénariste de talent dans les milieux littéraires et artistiques de Chiraz.
Dans une autre affaire, la Cour d’appel de Qazvinr a condamné Maryam Zirak et Soheila Zalbeigi, toutes deux membres de la direction de l’Association des enseignants de la province de Qazvine, à payer une amende de 12 100 000 tomans. Elles avaient auparavant été condamnées à six mois de prison à Qazvine pour “propagande contre l’État”.
Entre-temps, Leila Tirandari suivait une grève de la faim pour protester contre sa détention arbitraire depuis le 28 décembre 2019. Elle a mis fin à sa grève suite à la promesse de sa libération sous caution. La militante civile se trouve actuellement au centre correctionnel de Sanandaj.
Parisa Seifi, une étudiante, est également détenue au centre correctionnel de Sanandaj. Bien qu’elle soit en détention provisoire, le tribunal de Sanandaj a refusé à plusieurs reprises de libérer l’étudiante sous caution.