CNRI Femmes – Les étudiants de l’université Amir Kabir de Téhéran ont massivement manifesté en scandant des slogans en faveur du boycott électoral et du renversement de la dictature religieuse.
Le dimanche 16 février, les filles ont joué un rôle de premier plan dans la direction des manifestations étudiantes. Des agents en civil et des membres des services de renseignement de l’université ont attaqué les étudiants protestataires qui leur ont tenu tête et les ont fait battre en retraite.
Les étudiants d’Amir Kabir ont lancé divers slogans sur le boycott de la mascarade électorale des mollahs :
– Non aux urnes, non aux votes, boycottez les élections
– Sécurité creuse, république creuse
– Les gens se battent contre la misère, les autorités ne pensent qu’aux votes
Dans leur rassemblement, les étudiants d’Amir Kabir ont également commémoré les victimes de l’avion ukrainien abattu par des missiles des gardiens de la révolution. Ils ont aussi honoré la mémoire des victimes du soulèvement de novembre 2019 et ont scandé :
– 1 500 personnes tuées en novembre
– De l’Iran à Bagdad, la pauvreté, l’oppression et la tyrannie
Les autres manifestations
Le samedi 15 février, des étudiants de l’université Allameh de Téhéran ont organisé un rassemblement de protestation contre la présence d’agents et de cameramen de la radiotélévision d’État. Ils ont scandé « Honte, honte, honte à notre radiotélévision ».
Le samedi 15 février également, des manifestants ont organisé un rassemblement devant les services de renseignements de la ville de Sanandaj pour protester contre l’arrestation de leurs proches. Les manifestants ont exigé la libération immédiate de tous les détenus et ont annoncé qu’ils se réuniraient tous les jours pour continuer la manifestation.
Le dimanche 16 février, des étudiants de l’Université de Téhéran ont organisé une manifestation devant le Club des étudiants.
En réponse à l’appel au boycott des élections, les habitants des villes de tout le pays ont déchiré des photos et des affiches de propagande des représentants du régime. À Bandar Abbas, les manifestants ont détruit une permanence électorale.