CNRI Femmes – Les infirmières et les médecins iraniens sont menacés dans les hôpitaux par le coronavirus et certains ont perdu la vie. Selon les statistiques de la Résistance iranienne, le nombre de décès causés par le coronavirus a atteint au moins 2 000 dans la nuit du 7 au 8 mars en Iran.
Les problèmes et les risques pour la vie des médecins et infirmières en Iran dans cette situation critique depuis l’épidémie de coronavirus sont plus menaçants que jamais. Cependant, malgré le manque d’équipement de protection contre ce virus, ils continuent à travailler sous la menace d’être contaminés. Javad Tavakoli, membre de la direction des soins infirmiers dans la ville de Machad, a déclaré : « Les infirmières de certains hôpitaux ne disposent pas de toute la gamme d’équipements de protection, comme des compresses de gaz, des masques N 95, des gants et des désinfectants. »
Javad Tavakoli a ajouté que « les horaires de travail des infirmières à Machad ont été fixés il y a environ un mois, et malheureusement avec l’épidémie de coronavirus, les infirmières doivent faire des remplacements en jonglant avec ces mêmes horaires. »
Il a ajouté : « Les infirmières ont été pratiquement prises de cours par la crise du coronavirus et ont dû assumer leur travail selon les mêmes horaires qu’un lieu de travail normal, qui sont également de 12 et 18 heures. Beaucoup d’entre elles sont épuisées et fatiguées”. (Site du Club des jeunes journalistes – 6 mars 2020)
Dans un message adressé au peuple iranien, Mme Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), a déclaré : « Nous rendons hommage aux médecins et aux infirmières dévouées qui ont perdu la vie pour soigner les patients du coronavirus. Le coronavirus tue surtout les pauvres et les travailleurs. Il cible les femmes et les enfants des villages qui souffrent de la pauvreté et de la faim. Il vise les 20 millions de personnes au moins qui vivent dans les milieux contaminés des bidonvilles et des villes. »
Selon le ministère de l’Intérieur des mollahs, 400 000 à 450 000 personnes dans les banlieues risquent de mourir d’une épidémie de coronavirus rien qu’à Ispahan.
Selon l’agence de presse officielle IRNA, « on rapporte aujourd’hui qu’il y a 1 200 quartiers dans le pays avec une population de plus de 11 millions d’habitants qui sont confrontés au problème de la marginalisation. À Ispahan, qui est l’un des foyers de l’épidémie de coronavirus en Iran, il y a 400 000 à 450 000 personnes vivant dans des zones marginalisées et socialement vulnérables, et dans la seule zone métropolitaine d’Ispahan, il y a 44 quartiers marginalisés et des habitations informelles avec une population d’environ 250 000 à 300 000 habitants. » (Agence de presse publique IRNA – 23 mars 2020)