CNRI Femmes – Zari Tavakoli, qui a été arrêtée pour avoir participé au soulèvement de novembre 2019 en Iran, est toujours en prison au bout de trois mois de détention.
Zari Tavakoli a été arrêtée par les forces de sécurité à Kerman et incarcérée à la prison de Kerman après avoir été interrogée. La militante des droits civils reste emprisonnée à la prison de Kerman pour n’avoir pas pu payer la caution de 300 millions de tomans fixée pour sa libération.
Une autre étudiante militante de l’université de Téhéran, Maliheh Jafari, également arrêtée lors du soulèvement de novembre 2019, a été condamnée par le tribunal révolutionnaire de Téhéran le mardi 3 mars 2020 à six mois de prison et à d’autres peines, notamment à recopier des livres religieux. Maliheh Jafari avait été arrêtée par les forces de sécurité lors du soulèvement de novembre 2019 et avait été libérée sous caution le 1er décembre 2019.
Les arrestations et les condamnations de militants politiques et de personnes arrêtées lors des manifestations de novembre 2019 en Iran se poursuivent.
Auparavant, Maryam Alishahi et son fils ont été condamnés à un total de 15 ans de prison pour avoir participé aux manifestations de novembre 2019 en Iran. Elle est actuellement détenue à la prison Qarchak de Varamine, où elle a été informée de sa condamnation à 9 ans de prison.
Melika Gharagozlou, étudiante en journalisme à l’université Allameh Tabatabaii de Téhéran, a été condamnée à six mois de prison par le tribunal révolutionnaire de Téhéran. Melika Gharagozlou avait été arrêtée le 17 novembre 2019, lors du soulèvement en Iran.
Forouzan Yazdani-Poor, étudiante à la faculté des sciences sociales de l’université de Téhéran, a également été arrêté à son domicile à Téhéran, le 22 février 2020. Depuis ce jour, aucune information n’est disponible sur son lieu de détention et sur le motif de son arrestation.