Rapport mensuel – février-mars 2020
La crise du Coronavirus tourne au crime contre l’humanité en Iran avec les dissimulations du régime Les femmes actives dans ce combat sanitaire
Cette année, le monde a célébré la Journée internationale des femmes tandis que le coronavirus se propageait dans presque tous les pays avec de graves conséquences sur la vie de tous les jours. En Iran, l’approche du régime en place vis-à-vis de cette épidémie a tourné au crime contre l’humanité.
Depuis le début, le régime iranien a fait tout son possible pour empêcher la fuite d’informations précises sur les cas de coronavirus et ses victimes. Des informations venant de sources à l’intérieur de l’Iran, ont indiqué cependant qu’il y a plus de 2 millions de contaminés et plus de 6.400 morts à ce jour. Cela fait de l’Iran le pays le plus durement frappé, même comparé à la Chine.
Malgré l’absence de mesures efficaces des autorités et du manque d’un minimum de produits de protection pour les gens, les femmes et les jeunes en Iran, et particulièrement les infirmières et les médecins se sont dévoués corps et âmes pour combattre le virus et sauver des vies.
Comme au cours des 40 dernières années, les Iraniennes ont bravé tous les risques pour prendre part à cette campagne nationale afin de sauver leurs compatriotes. Les infirmières qui n’ont pas reçu de salaire ni leurs heures supplémentaires depuis des mois, et qui, en raison de la politique en place, sont privées des moyens médicaux minimums et de l’équipement nécessaire pour faire face au virus, n’ont pas hésité à accomplir leur devoir en soignant les malades, et des jeunes femmes telles que Negar Siyah Mansouri, membre des unités de résistance, qui a aidé les personnes infectées par le virus, en sont devenues les victimes.
Ainsi, dans un pays où une dictature religieuse a institutionnalisé la misogynie, malgré toutes les inégalités, les femmes iraniennes ont en pratique travaillé main dans la main avec les hommes pour combattre la pandémie du coronavirus qui s’est propagée dans tout le pays en raison de la dissimulation et de l’inaction inhumaine des mollahs. Elles ont en pratique réalisé l’« égalité des générations ».