CNRI Femmes – Une fillette qui travaille dans les rues d’Ispahan en Iran a été agressée par plusieurs hommes qui l’ont arrosé d’essence dans l’intention de la brûler.
Dans la nuit du samedi 2 mai 2020, un groupe d’hommes s’en est pris à l’enfant sur la place Enqelab dans le but de lui voler ses revenus de la journée. Face à la résistance de la petite fille, ils l’ont aspergée d’essence et y ont mis le feu. Heureusement, des passants qui assistaient à la scène ont accouru pour éteindre les flammes avant qu’elles ne lui causent de graves blessures.
En raison de la pauvreté généralisée de la société iranienne, des millions d’enfants iraniens doivent travailler dans les usines, les ateliers, les bâtiments, les rues et les maisons d’autres personnes pour obtenir un salaire de misère afin de survivre. La plupart de ces enfants qui travaillent aident leur famille à subsister, ou sont eux-mêmes chargés de subvenir aux besoins des leurs. (Site Asr-e Iran, géré par l’État – 10 mai 2020)
On estime à 7 millions le nombre d’enfants qui travaillent en Iran et qui sont vulnérables à divers maux sociaux. Au moins la moitié des enfants qui travaillent en Iran sont des fillettes. (Agence de presse Tasnim – 27 septembre 2019)
Le problème des enfants qui travaillent est très grave en Iran. Le régime iranien est un État partie à la Convention relative aux droits de l’enfant (CDE) de 1994, cependant, il ne respecte pas ses obligations au titre de cette convention qui interdit le travail des enfants.
Ce problème s’est aggravé ces dernières années en raison de la pauvreté croissante en Iran. Des fillettes travaillent dans les rues comme petites vendeuses ou recyclent les ordures. Parfois, elles sont maltraitées par les agents municipaux, et parfois, elles sont attaquées par des voleurs ou des chiens enragés.