CNRI Femmes – « La misogynie institutionnalisée dans les lois du régime des mollahs en Iran » est le titre d’un document préparé par la commission des Femmes du Conseil national de la Résistance iranienne, qui étudie brièvement les lois misogynes du régime clérical.
Le régime de la République dite « islamique » dirige l’Iran depuis 40 ans avec son interprétation déviante et rétrograde de l’islam. Dès le début de son règne, ce régime a été fondé sur l’assujettissement, l’exclusion et l’humiliation des femmes.
L’écho des protestations des Iraniennes pendant la révolution antimonarchique se faisait encore entendre lorsque, à la veille 8 mars 1979, Khomeiny a pris la première mesure pour réprimer les femmes en déclarant que le port du voile était obligatoire pour toutes les femmes employées par le gouvernement. Les matraqueurs et les voyous à la solde du pouvoir se sont déchaînés dans les rues, criant le fameux slogan « un coup ou le voile sur la tête » pour humilier et terroriser les femmes et la population en général, ouvrant ainsi la voie à l’application du nouveau code vestimentaire.
Ce bref bilan ne reflète qu’une goutte d’eau dans un océan. Une étude approfondie des lois misogynes du régime médiéval en Iran nécessiterait des volumes.
Toutes les lois du régime clérical sont marquées par une hostilité hystérique envers les femmes, dans l’éducation, l’habillement, le travail, le mariage, le divorce, l’héritage et la ségrégation dans les bus et les lieux de travail, etc.
On peut voir comment les mollahs fondamentalistes cherchent à inverser le cours de l’histoire.
Il y a aussi de nombreux problèmes concernant les jeunes filles sans abri qui dorment dans des cartons dans les rues, les fugueuses, les femmes qui doivent recourir à la prostitution pour nourrir leurs enfants, que nous n’avons pas abordés.
« La misogynie institutionnalisée dans les lois du régime des mollahs en Iran » a été publiée pour la première fois en novembre 2015 et mis à jour en mai 2020.