CNRI Femmes – Trois prisonnières politiques ont été condamnées à un total de 12 ans de prison pour avoir soutenu l’Organisation des Moudjahidines du peuple d’Iran (OMPI/MEK).
Le tribunal révolutionnaire de Téhéran a condamné trois prisonnières politiques à un total de 12 ans de prison pour “propagande contre l’État” et “rassemblement et collusion contre la sécurité nationale” pour avoir coopéré avec l’Organisation des Moudjahidines du peuple d’Iran (OMPI/MEK).
Les trois prisonnières politiques sont Makhsous Boukhara’i, 63 ans, Azar Moussazadeh, 59 ans, et Roghiyeh Sultan Mirza’i, 69 ans. Les deux premières ont été condamnées à cinq ans de prison chacune, et la dernière à deux ans.
Le pouvoir judiciaire du régime clérical a également confisqué le jardin appartenant à Mme Mirza’i.
Le décret rendu par le tribunal révolutionnaire de Téhéran indique que les trois prisonnières politiques s’étaient “rassemblées et concertées” dans le jardin de Mme Mirza’i.
Quatre membres de la famille de Mme Mirza’i ont été exécutés par le régime clérical.
Les trois femmes ont été des prisonnières politiques dans les années 1980 et ont déjà passé de longues années en prison.
Azar Moussazadeh et Makhsous Boukhara’i avaient également été arrêtées dans les années 2010 et emprisonnées pendant plusieurs années.
Le tribunal révolutionnaire de Téhéran avait précédemment condamné quatre autres prisonnières politiques soutenant l’OMPI à 60 mois de prison supplémentaires.
Les quatre femmes qui sont actuellement détenues à la prison de Qarchak sont Zahra Safa’i, Parastou Moini, Forough Taghipour et Marzieh Farsi.
La commission des femmes du Conseil national de la Résistance iranienne demande une nouvelle fois aux Nations unies, à l’Union européenne et à ses États membres,
ainsi qu’à tous les défenseurs des droits humains, de condamner les lourdes peines de prison prononcées à l’encontre de ces prisonnières et de prendre des mesures immédiates pour obtenir la libération des prisonniers politiques iraniens, en particulier des femmes.
Les Nations unies doivent être saisies du dossier des violations des droits humains commises par le régime clérical et ses responsables doivent être traduits en justice.