CNRI Femmes – Les responsables de l’université Azad en Iran ont interdit aux étudiantes vivant dans les résidences universitaires pour filles de porter des vêtements de confort. Selon les responsables de l’université Azad, si une personne ne répond pas aux critères de cette instruction, le “Comité d’embellissement individuel” peut l’empêcher d’entrer à l’université.
Le Comité d’embellissement individuel est l’un des nouveaux organes créés pour sévir contre les étudiantes et leur imposer le port du voile à l’université Azad.
Selon les instructions de l’université, les vêtements des étudiantes devraient être le tchador avec des manteaux, pantalons, écharpes et chaussettes appropriés dans des couleurs décentes, ou des manches longues et des manteaux arrivant sous les genoux avec des pantalons et chaussettes classiques.
En outre, les cheveux et le corps de la femme doivent être couverts selon le voile religieux. Le maquillage est également interdit.
Les nouvelles interdictions de l’université Azad ont été annoncées le 29 septembre aux diverses unités de l’université, intitulées “Exemples autorisés et non autorisés de vêtements et d’apparence à l’université Azad”.
Les instructions interdisent également les manches courtes pour les hommes. (Agence Fars, 3 novembre)
Le centre de recherche du parlement des mollahs (Majlis), a publié un rapport en juillet 2018, selon lequel près de 70% des femmes iraniennes ne croient pas au voile (tchador) ou sont parmi les “mal voilées” et contestent le voile obligatoire en Iran.
Le rapport confirme que les femmes iraniennes n’observent le voile que par la contrainte et de sévères restrictions. Le rapport dit qu’il y a en fait un dégoût à l’égard du tchador dans une partie de la société qui les amène à choisir le voile coutumier plutôt que le tchador.
Le tchador est un voile de la tête aux pieds, généralement noir, qui couvre tout le corps sauf le visage.
Le terme ” voile coutumier ” utilisé dans le présent rapport fait référence à l’écharpe ou au châle que les femmes utilisent pour se couvrir les cheveux uniquement pour se conformer au code vestimentaire obligatoire en Iran et non en raison de leurs propres convictions religieuses. Le régime a inventé le terme, “mal-voilée” ou “Bad-Hijab” en farsi, pour désigner ce groupe de femmes.