CNRI Femmes – Dans la soirée du 24 août 2019 en Iran, Zahra Jamali, une habitante de Téhéran, a été arrêtée au domicile de sa sœur par les forces de sécurité et emmenée dans un lieu inconnu. Les agents ont également saisi les effets personnels de Mme Zahra Jamali, notamment son téléphone et son ordinateur portables, lors de son interpellation.
Selon les informations reçues le 19 août 2019, Guiti Pourfazel, avocate à la retraite, a été arrêtée par les forces de sécurité et son sort demeure inconnu. Guiti Pourfazel avait déjà été arrêtée et libérée lors d’un rassemblement de protestation en novembre 2015.
Selon les informations diffusées le 24 août 2019, Noushine Jafari, photographe de théâtre et de cinéma, a pu contacter sa famille le 19 août 2019. Elle a été arrêtée devant son domicile le samedi 3 août 2019 par les forces de sécurité. Gholamhossein Esmaili, porte-parole du système judiciaire iranien, a confirmé l’arrestation et la détention de Noushin Jafari le 13 août 2019 et a déclaré : « Cette personne n’a pas été arrêtée parce qu’elle est journaliste, mais pour sacrilège et dénigrement d’une célébration religieuse et propagande contre l’Etat. »
Par ailleurs, un mois après l’arrestation de Mme Zahra Akbari-Nejad, épouse du prisonnier politique Abolghassem Fouladvand, aucune information n’est disponible sur son sort. Elle a été arrêtée le 23 juillet 2019, lors d’une descente à son domicile par les forces de sécurité et 48 heures après son arrestation, lors d’un appel téléphonique bref et contrôlé à ses proches, Mme Akbari-Nejad a annoncé qu’elle était détenue dans le quartier 4 de la prison d’Evine. Elle est atteinte de diverses maladies et, selon les médecins, en termes de santé, elle est très vulnérable au stress et aux pressions mentales et physiques.
Trois mois de détention arbitraire de Zahra Mohammadi, directrice de l’Association sociale et culturelle Nojin à Sanandaj, son sort est toujours inconnu. Mme Zahra Mohammadi, a été arrêtée le 23 mai 2019, lorsque des agents du Département du renseignement de Sanandaj ont fait une descente dans sa résidence. Le 30 mai, la famille de Zahra Mohammadi a pu lui rendre visite au bout de huit jours. Néanmoins, ses proches n’ont plus de nouvelles d’elle depuis.