CNRI Femmes – Golrokh Ibrahimi Iraee et Marjan Davari, deux prisonnières politiques en Iran incarcérées à la prison Qarchak de Varamine, sont exposées au risque d’infection par le coronavirus.
Selon des informations venant de la prison de Qarchak, où sont détenues Golrokh Ibrahimi Iraee et Marjan Davari, leur codétenue soupçonnée d’avoir contracté le coronavirus s’est révélée positive, ce qui constitue une menace pour la vie des deux prisonnières politiques et des autres.
Les familles des prisonnières politiques ont demandé à plusieurs reprises aux autorités pénitentiaires et au pouvoir judiciaire d’accorder un congé à leurs enfants, mais leurs demandes ont été rejetées jusqu’à présent.
Hossein Daemi, le père de la prisonnière politique Atena Daemi, avait également annoncé que l’autorisation temporaire de sortie de sa fille avait été rejetée. Il a souligné que quoi qu’il arrive à sa fille, le système judiciaire et le procureur de Téhéran, ainsi que le procureur qui supervise les prisons, seront directement responsables.
La Résistance iranienne a annoncé que dans la soirée du 14 mars, le nombre de personnes ayant perdu la vie en Iran à cause du coronavirus dépassaient les 4 500 dans 175 villes des 31 provinces.
Par ailleurs, Zohreh Sarv a été condamnée à 3 ans de prison pour “outrage au guide”. Elle a été incarcérée au centre de détention des pasdarans à Téhéran le 24 décembre 2019. Elle a été transférée à la prison Qarchak de Varamin le 11 janvier 2020.
Egalement, deux prisonnières, les militantes civiles Parvine Adva’i et Farideh Veisi, détenues à la prison de Sanandaj, ont entamé une grève de la faim depuis six jours.
Les deux prisonnières politiques ont entamé une grève de la faim le lundi 9 mars 2020 au centre correctionnel de Sanandaj (prison de femmes) pour protester contre leur situation incertaine et le refus des autorités de les libérer provisoirement.
Parvin Adva’i est une militante des droits civils de la ville de Marivan, active dans le domaine des droits des femmes et des enfants. Sa peine de prison a été réduite à deux ans par la Cour d’appel.