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Les prisonnières politiques sont victimes d’un processus juridique arbitraire

CNRI Femmes – En Iran, les prisonnières politiques sont victimes d’un processus judiciaire arbitraire.

Depuis l’arrivée au pouvoir des mollahs fanatiques en 1979, de nombreux dissidents ont été emprisonnés, torturés et exécutés.

Les femmes représentent environ un tiers des détenus massacrés en 1988 sur une fatwa de Khomeiny.

Depuis 1980, le régime iranien réprime la dissidence et emprisonne les militants des droits de l’homme et les opposants politiques. De nombreux militants civils et défenseurs des droits humains sont derrière les barreaux.

Entre août 2013 et fin janvier 2020, 105 femmes ont été exécutées sous la présidence de Hassan Rohani en Iran.

Prisons de femmes

Le lieu principal où sont détenues les prisonnières politiques est la prison d’Evine à Téhéran. Bien que les conditions de vie à Evine soient horribles et inhumaines, c’est le seul endroit où les détenues sont séparées selon la catégorie des délits qui leur sont reprochés.

Les prisonnières politiques sont également incarcérées dans les prisons de Varamine (Qarchak), Oroumieh, Boukan, Tabriz, Khoy, Kermanchah, Zandjan, Ahwaz, Sanandaj, Kachan, Kerman, Marivan, Machad, Mahabad, Yassouj, Yazd, Semnan et Chiraz, où elles purgent leurs peines injustes parmi des détenues de droit commun et souvent dangereuses.

Les lois internationales

Les lois internationales rejettent la détention des prisonniers politiques et des prisonniers de conscience.

La Déclaration universelle des droits de l’homme souligne le droit à la liberté de tous les êtres humains et plus particulièrement la défense et la liberté de religion et de pensée.

L’article 18 de la déclaration stipule que « toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun, tant en public qu’en privé, par l’enseignement, les pratiques, le culte et l’accomplissement des rites ».

Le Pacte international relatif aux droits civils et politiques stipule également que nul ne peut être soumis à une arrestation arbitraire. L’article 9 de ce pacte stipule que « tout individu a droit à la liberté et à la sûreté de sa personne ».

La règle 61 des Règles des Nations Unies pour le traitement des femmes détenues et pour les mesures non privatives de liberté pour les femmes délinquantes (les Règles de Bangkok) stipule que « lorsqu’ils condamnent des femmes délinquantes, les tribunaux ont le pouvoir de prendre en considération des facteurs atténuants tels que l’absence d’antécédents criminels et la non-gravité et la nature du comportement criminel, compte tenu des responsabilités de garde des femmes et de leurs antécédents typiques ».

Il est clair que ces normes sont loin de la conduite du régime iranien.

La commission des Femmes du CNRI a publié un rapport complet intitulé « Les femmes en quête de la justice », pour faire la lumière sur les violations systématiques des droits des femmes en Iran lors du processus d’arrestation et d’emprisonnement et espère recevoir le soutien et l’attention des défenseurs des droits de l’homme, des avocats et des autorités compétentes du monde entier.

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