CNRI Femmes – Plus de 3 millions de femmes occupent des emplois informels dans les secteurs de l’industrie et des services en Iran. Parmi les problèmes les plus importants pour ces femmes occupant des emplois informels est qu’elles sont privées d’assurance et qu’elles sont exploitées par leurs employeurs. Elles sont contraintes de signer des feuilles blanches en guise de contrats et des chèques en blanc qu’elles doivent remettre à leurs employeurs.
Malgré la propagation du coronavirus en Iran, le régime se contente de conseiller à la population de rester chez elle et d’éviter tout contact inutile. Cependant, pour les femmes qui ne reçoivent pas de salaire mensuel régulier, de prime de fin d’année ou de d’allocations, il est impossible de respecter cette consigne. (Agence ILNA – 9 mars 2020)
La plupart de ces femmes sont des chefs de famille et des ouvrières journalières. Si elles ne travaillent pas, elles n’auront pas de revenus et ne pourront pas subvenir aux besoins de leur famille.
Sur la question des femmes qui travaillent dans le secteur informel, certains experts affirment que les emplois informels devraient être retirés du marché du travail. Tous les gens à la recherche d’un emploi, y compris les femmes, devraient avoir la possibilité d’accéder à un emploi décent. (Agence ILNA – 9 mars 2020)
Les femmes doivent quitter leur foyer pour subvenir aux besoins de leur famille.
Le nombre de victimes décédées du coronavirus dans 139 villes des 31 provinces d’Iran a dépassé les 3.000 personnes, le mardi 10 mars 2020, selon les estimations de la Résistance iranienne.
Mostafa Faghihi, du très officiel site Entekhab a écrit : « Il y a 2000 morts suspectes dues au coronavirus. Plus de 130 personnes sont mortes à Téhéran et 130 au Guilan. »
Le président de la commission parlementaire de la Santé a souligné le rôle dissuasif et destructeur des pasdarans dans la propagation l’épidémie et a déclaré : « Les questions non médicales éclipsent les plans du ministère de la Santé pour prévenir et contrôler le coronavirus.
« Je considère que la question de Corona est plus qu’un simple problème médical. C’est une question économique, politique, sociale, culturelle, sécuritaire et judiciaire (…) qui n’est pas prise au sérieux », a-t-il ajouté.
Dans ces circonstances, la situation des hôpitaux du pays s’aggrave en raison du manque d’équipements. Des dizaines de médecins et d’infirmières dévoués sont morts du coronavirus en soignant des malades.
En attendant, la seule aide fournie passe par la population qui se prend en charge. Des femmes d’un village de Guilan cousent des masques chez une femme nommée Sanaz Moradi.
Sanaz Moradi a transformé son salon d’origine en un petit site de production de masques en tissu. Elle l’enseigne aux femmes du village et tout le monde aide à coudre des masques. Pour Sanaz Moradi, « nous sommes les seuls à pouvoir nous sauver. »