CNRI Femmes – Dorénavant, les femmes mariées en Iran doivent obtenir le consentement de leur mari avant de pouvoir se présenter à un examen d’assistante dentaire.
Les candidates qui souhaitent faire carrière comme assistante dentaire doivent remplir cette condition avant de pouvoir se présenter à l’examen.
Le 11 mai 2020, le quotidien Etemad Online a publié sur son site: « dans le cadre de la déclaration, un mari autorise sa femme à servir dans un lieu désigné par le ministère de la Santé et de l’enseignement médical à l’issue de la formation. »
Etemad Online a réitéré : « Cette déclaration et la nécessité du consentement du mari est une question qui crée un problème pour certaines candidates dans ce domaine, et nous rappelle l’inégalité qui existe dans les lois nationales lorsqu’il s’agit des droits des femmes et des hommes. ».
« Lorsqu’une femme est obligée d’obéir à son mari en général, ainsi que pour des activités particulières, et que toute sa vie est sous sa surveillance, son consentement et sa permission, nous devons nous attendre à des choses pareilles », a déclaré une militante des droits des femmes.
Il a été annoncé précédemment que les femmes mariées doivent avoir l’autorisation de leur mari avant de pouvoir participer à une randonnée ou à un circuit de découverte de la nature. Les femmes célibataires, ainsi que les femmes de moins de 20 ans, doivent avoir l’autorisation de leur père (L’agence de presse officielle IRNA – 13 novembre 2018).
La misogynie est institutionnalisée dans les lois du régime clérical. Le code civil des mollahs traite les femmes comme des captives ou des esclaves sexuelles des hommes.
Plus précisément, une fillette de neuf ans peut être mariée de force par son père et elle sera tenue de vivre là où son « mari » le veut. Elle ne peut pas quitter la maison, travailler ou voyager sans la permission de son « mari ».
L’article 1105 du code civil stipule que « la famille est dirigée par le mari et la femme ne peut quitter la maison sans l’autorisation du mari ».
En outre, l’article 1117 du code civil stipule que « le mari peut empêcher sa femme d’exercer toute profession ou industrie qui serait en conflit avec les intérêts de la famille, ou sa dignité, ou celle de sa femme ».