CNRI Femmes – La prisonnière épileptique Rezvaneh Ahmad Khan Beigi, détenue dans le quartier politique de la prison d’Evine à Téhéran s’est vue refuser une permission de sortie par les responsables pénitentiaires et judiciaires.
Behfar Lalehzari, le mari de cette détenue politique, a déclaré que les autorités judiciaires n’ont pas accepté sa demande. Il a ajouté fournir à sa femme un traitement contre l’épilepsie presque chaque semaine avec beaucoup de difficultés, qu’il remet aux fonctionnaires de la prison, mais que bien souvent, des médicaments se perdent avant d’arriver à la clinique de la prison.
Concernant le refus d’accorder une autorisation de sortie de prison à la prisonnière épileptique Rezvaneh Ahmad-Khan-Beigi, son mari a déclaré que les autorités mettent littéralement la vie des gens à prix. Les responsables judiciaires ont annoncé qu’aucun congé ne serait accordé aux détenus de sécurité condamnés à des peines de prison de plus de cinq ans. Or dans le quartier des femmes de la prison d’Evine, des personnes ont été contaminées par le coronavirus et la vie des femmes prisonnières politiques est en danger.
Rezvaneh Ahmad-Khan-Beigi, née en 1990, a entamé une grève de la faim le lundi 16 mars 2019 pour protester contre le refus des autorités pénitentiaires de lui accorder un congé.
Rezvaneh a été condamnée à six ans de prison en février 2020, en plus de ses précédentes condamnations. Elle avait auparavant été condamnée par le tribunal révolutionnaire de Téhéran à quatre ans et cinq mois de prison. Après son arrestation le 17 novembre 2019, Rezvaneh a d’abord été interrogée dans le quartier A2 de la prison d’Evine, puis transférée dans le quartier des femmes.
Atena Daemi est une autre prisonnière du quartier des femmes d’Evine qui souffre d’une maladie et qui est privée de permission de sortie. Pendant ses années de captivité, la prisonnière politique a souffert de plusieurs maladies, dont des engourdissements aux mains et aux pieds, et des infections internes comme des infections rénales. Cependant, elle n’a pas obtenu de permission de sortie malgré la l’arrivée du coronavirus à la prison d’Evine