Vendredi 2 octobre, le religieux criminel Yousef Tabataba’i-Nejad, représentant de Khamenei à Ispahan, a appelé à l’insécurité pour les femmes en Iran sous prétexte d’être mal voilées, et a déclaré lors d’une réunion avec le numéro 2 de la sécurité et du renseignement des forces armées et le commandant de la police d’Ispahan: « Il faut faire sentir l’insécurité dans la société pour ces individus, qui sont peu nombreuses, et il ne faut pas leur permettre d’enfreindre facilement les normes dans les rues et les parcs … La police devrait avoir plus d’autorité en termes d’infraction des normes et de violation de la loi… Nous ne devons pas avoir peur de sévir contre les contrevenantes, en pensant qu’elles réagiront avec hostilité contre nous. » Il a ajouté : « les juges doivent aussi aller dans le sens du soutien à ceux qui font la promotion de la vertu et la prohibition du vice. »
Tabataba’i-Nejad est un des criminels dont les propos contre les «mal-voilées» avaient déclenché des attaques à l’acide et la répression des femmes et les jeunes filles d’Ispahan. Des crimes dont les commanditaires et les auteurs n’ont jamais été poursuivis.
De son côté, le mollah Abolghassem Yaghoubi, imam du vendredi et représentant de Khamenei dans la province du Khorassan du nord, a également déclaré : « Les forces de l’ordre doivent rendre la vie dangereuse aux agitateurs qui ont des intentions perverses … Il existe dans la population un phénomène de mal-voilées et de non-voilées qui est comme un virus et il faut le combattre … Outre l’implication de la police et de la justice dans la lutte contre celles qui ne portent pas le foulard, il faut aussi que les gens s’impliquent et se chargent de faire la promotion de la vertu et la prohibition du vice. Il faut donc aussi prendre en compte les virus autres que le coronavirus. »
Dans un autre acte vicieux, la police de la «sécurité morale» envoie depuis quelques semaines des convocations par SMS aux propriétaires de nombreux véhicules pour infraction « mal-voilée », ou « sans voile ».
La commission des Femmes du Conseil national de la Résistance iranienne considère les menaces des représentants criminels de Khamenei, qui se sont heurtées à une vague de haine et de rejet de la population, comme la base d’une nouvelle répression contre les femmes et les filles en Iran. Elle demande aux organisations de défense des droits des femmes et des droits humains de condamner les actions répressives du régime misogyne des mollahs et de soutenir la lutte des femmes iraniennes pour la liberté et l’égalité
Commission des Femmes du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 4 octobre 2020